Daruma est une figurine en papier mâché qui représente Bodhidharma, le fondateur de Zen dans le bouddhisme. Il est considéré comme un talisman de bonne chance et de persévérence. La coutume veut que l’on peigne un œil en fixant un but, puis on le place en évidence dans la maison, souvent en hauteur à côté de l’autel. C’est un moyen de se rappeler du but et un appel à l’action et non une attente de réalisation divine. le daruma ne réalise pas directement le vœu mais est un moyen pour l’homme de réaliser son vœu par lui-même. Si le but est atteint, on peint l’autre œil. Et si le but n’est pas atteint, le daruma rappelle que la vie est pleine d’embûches et que parfois, il est normal de tomber mais qu’il faut apprendre à se relever comme le dit le proverbe japonais « tomber sept fois, relever huit fois ». Il apporte, au-delà des supertitions, une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré.

On dit que Bodhidharma a prié tellement longtemps en restant à la même position, jambes croisées et mains jointes à la poitrine qu’il a perdu ses membres d’où sa forme ronde.

« L’objet de prière », est un ensemble dont chaque élément est une prière en soi. L’ensemble représente un chapelet de prière dont ses éléments, constitués de Daruma en guise de perles, représentent également une prière. Par la matérialisation de nos prières, l’artiste nous rappellent l’impuissance de l’homme face aux obstacles de la vie mais aussi, la puissance de l’intention et de la visualisation de nos désirs.