June 2021

Permanent installations at Polygone commercial center, Montpellier France

“Dance of the Cocoons”

Washi paper (mulberry fiber paper), wire, aluminium. The Cocoons are made in Japan, by the traditional technique used to create paper lanterns.

 “Dance of the Cocoons” is a celebration of Life and Nature. It’s a ballet where the cocoons line up and dissamble according to the point of view.

Hung on an aluminium structure following natural fractal phenomenon, the Cocoons represent the cycle of life. The butterflies, a recurrent theme in the artist’s work, hover here and there on the cocoons, each representing the soul of a being, as often referenced in Asian art. The creature’s short life cycle reminds us of the fragile, ephemeral nature of one’s existence. The Cocoons, linked to one another by thin aluminium branches, convey an organic simplicity, while the sheer size of the multi-tiered structure leaves one with a sense of Nature’s awe and complexity.

 “Dance of the Cocoons” is an installation that takes a breath in time, defining the space in which it’s settled.

 

“La danse des cocons”

Papier washi en fibre de mûrier, fil de fer, aluminium. Les cocons ont été fabriqués au Japon selon une technique ancestrale.

“La danse des cocons ” est une célébration de la nature et de la vie. C’est un ballet où les cocons s’alignent et se désassemblent selon la position du spectateur.

Suspendus à une structure en acier qui reprend, comme dans de nombreux phénomènes naturels, une figure fractale, les cocons représentent le cycle de la vie. Chaque papillon, thème récurrent dans le travail de l’artiste, posé ça et là sur les cocons, représente une âme comme souvent dans l’art asiatique. Son court cycle de vie rappelle la fragilité et l’importance d’une vie. Les cocons sont liés entre eux par des branches fines d’acier, tel un processus complexe de la nature mais dont la vue d’ensemble dégage étonnamment une impression de simplicité organique.

“La danse des cocons” est une respiration dans le temps et l’espace du Polygone…

 

“Dream Catchers”

Steel, Brass, Stainless Steel Cable, Hanji Paper (Mulberry Fiber Paper)

In Native Americans folklore there exists an object called a “Dream Catcher”—a hoop made of willow, on which is woven a stylized spider web, decorated with such sacred items as feathers or beads. Hung by the bed for protection, it chases bad dreams away, leaving the sleeper with only beautiful images of the night.

In this work, a realistic spider web is reproduced on each Dream Catcher—the spider a symbol of protection in Korea. A spider pattern is often found on ceramic tiles bordering the rooves of royal palaces. The butterfly, a recurring theme in the artist’s work, often represents the soul of a being in Asian art. Its short life cycle reminds us of the fragile, ephemeral nature of one’s existence.

“Dream Catchers”

Acier, laiton, câble en acier, papier hanji en fibre de mûrier.

Selon une croyance populaire des indiens d’Amérique du Nord, un attrape-rêve (cerceau tissé d’une toile d’araignée stylisée et décoré de breloques comme des plumes, cailloux, coquillages et branches) empêche le mauvais rêve d’envahir le sommeil de son détenteur pour ne garder que les belles images de la nuit.

Ici, les attrape-rêves reproduisent une vraie toile d’araignée sur chaque cerceau. Le motif de la toile d’araignée, à la fois esthétique et organique, rappelle la présence de l’insecte qui, en Asie, est un animal protecteur du lieu. On retrouve souvent ces motifs dans les tuiles de toiture des palais royaux en Corée. Le papillon, thème récurrent dans le travail de l’artiste, représente, comme dans l’art asiatique, une âme. Son cycle de vie courte rappelle la fragilité et l’importance d’une vie.

Les attrape-rêves de Tsuyu Bridwell se meuvent lentement selon les courants d’air pour attirer le regard des passants sur le microcosme de la nature, les invitant à la rêverie.